Trois hommes vivent actuellement dans notre fraternité à Trois Rivières pour discerner si la vie de frère franciscain est pour eux. Leurs noms sont Cole Breda, Sâtya Lussier et Liam McConnell. Vous pouvez en savoir plus sur eux et sur la façon dont ils sont arrivés chez nous.
Je suis né il y a 25 ans à St. Albert, en Alberta. Après mes études secondaires, j’ai travaillé dans différents domaines. Je suis allé au collège, où j’ai décroché un diplôme en technologie architecturale. J’ai ensuite travaillé un an dans le domaine de la construction, puis quatre ans comme arboriculteur dans l’entreprise de mon frère. J’ai aussi obtenu une accréditation financière en Alberta.
J’ai grandi avec deux frères et deux sœurs. Nous assistions régulièrement à la messe du dimanche en famille, et nous priions ensemble tous les jours. La foi catholique de mes parents, de même que leur amour mutuel ont créé une base solide pour nous, les enfants. Une bénédiction!
Enfant, j’ai fréquenté des écoles primaires catholiques, mais tout le monde n’était pas catholique dans ces établissements. Les cours d’enseignement religieux catholique ne donnaient envie à personne de devenir ou même de rester catholique. Les enseignants n’étaient peut-être même pas catholiques. À l’école secondaire, tout le monde s’interrogeait sur sa foi, mais on ne trouvait pas de réponses pleines de foi à partager. Pendant cette période, je suis tombé sur une émission de radio (qui était aussi diffusée sur YouTube) appelée Catholic Answers. J’ai passé des centaines d’heures à écouter ces réponses catholiques, découvrant même les réponses à des questions que je ne m’étais jamais posées. Ces réponses, ajoutées à divers autres facteurs, m’ont encouragé à poursuivre mon cheminement dans la foi catholique.
Grâce à l’accompagnement spirituel et à la prière, j’ai appris que j’étais particulièrement attiré par la spiritualité franciscaine. Le responsable des vocations et moi nous sommes retrouvés plusieurs fois pour un café, avant de nous rencontrer au couvent. À la fraternité, nous discutions et jouions à des jeux de société. Quelques mois plus tard, les frères m’ont invité à la maison de retraite de Cochrane, où j’ai passé trois jours. Brandon, qui fait maintenant son noviciat en Irlande, était là lui aussi! Cela a été pour moi l’occasion de rencontrer quelqu’un qui était postulant, alors que j’étais moi-même en plein discernement pour devenir postulant.
Dès le premier mois de postulat, ma vie de prière a changé et j’ai senti que ma relation avec Dieu était plus étroite. Je vivais des moments de joie que je n’avais pas connus auparavant, et ma vie de prière était plus ordonnée que jamais . Je ne sais pas ce que Dieu a prévu pour moi à l’avenir. Je prie simplement pour qu’il me le fasse savoir au moment opportun.
Je suis vraiment reconnaissant pour cette chance que j’ai de vivre le postulat. Joyeux Noël à vous tous! Je suis heureux de cheminer avec tous mes frères franciscains. Je prierai pour vous, et merci de prier pour moi.
Je suis né il y a 25 ans à St. Albert, en Alberta. Après mes études secondaires, j’ai travaillé dans différents domaines. Je suis allé au collège, où j’ai décroché un diplôme en technologie architecturale. J’ai ensuite travaillé un an dans le domaine de la construction, puis quatre ans comme arboriculteur dans l’entreprise de mon frère. J’ai aussi obtenu une accréditation financière en Alberta.
J’ai grandi avec deux frères et deux sœurs. Nous assistions régulièrement à la messe du dimanche en famille, et nous priions ensemble tous les jours. La foi catholique de mes parents, de même que leur amour mutuel ont créé une base solide pour nous, les enfants. Une bénédiction!
Enfant, j’ai fréquenté des écoles primaires catholiques, mais tout le monde n’était pas catholique dans ces établissements. Les cours d’enseignement religieux catholique ne donnaient envie à personne de devenir ou même de rester catholique. Les enseignants n’étaient peut-être même pas catholiques. À l’école secondaire, tout le monde s’interrogeait sur sa foi, mais on ne trouvait pas de réponses pleines de foi à partager. Pendant cette période, je suis tombé sur une émission de radio (qui était aussi diffusée sur YouTube) appelée Catholic Answers. J’ai passé des centaines d’heures à écouter ces réponses catholiques, découvrant même les réponses à des questions que je ne m’étais jamais posées. Ces réponses, ajoutées à divers autres facteurs, m’ont encouragé à poursuivre mon cheminement dans la foi catholique.
Grâce à l’accompagnement spirituel et à la prière, j’ai appris que j’étais particulièrement attiré par la spiritualité franciscaine. Le responsable des vocations et moi nous sommes retrouvés plusieurs fois pour un café, avant de nous rencontrer au couvent. À la fraternité, nous discutions et jouions à des jeux de société. Quelques mois plus tard, les frères m’ont invité à la maison de retraite de Cochrane, où j’ai passé trois jours. Brandon, qui fait maintenant son noviciat en Irlande, était là lui aussi! Cela a été pour moi l’occasion de rencontrer quelqu’un qui était postulant, alors que j’étais moi-même en plein discernement pour devenir postulant.
Dès le premier mois de postulat, ma vie de prière a changé et j’ai senti que ma relation avec Dieu était plus étroite. Je vivais des moments de joie que je n’avais pas connus auparavant, et ma vie de prière était plus ordonnée que jamais . Je ne sais pas ce que Dieu a prévu pour moi à l’avenir. Je prie simplement pour qu’il me le fasse savoir au moment opportun.
Je suis vraiment reconnaissant pour cette chance que j’ai de vivre le postulat. Joyeux Noël à vous tous! Je suis heureux de cheminer avec tous mes frères franciscains. Je prierai pour vous, et merci de prier pour moi.
Voilà, je suis enfin postulant, après des années d’attente pour mieux suivre un idéal évangélique à la suite de François d’Assise—Il poverello di Assisi.
François est entré très tôt dans ma vie, une apparition qui m’a aidé. Si ce n’était pas François, cet être de lumière, c’était du moins un franciscain qui, maintenant, est certainement passé dans le Royaume. Nourris les oiseaux du ciel, m’a-t-il donné comme invitation, alors que j’avais 19 ans.
Il a dû m’apparaître, parce que ma foi était trop pauvre. En effet, je n’aurais pas cherché Dieu sans cela. Si vous ne croyez pas à l’apparition et que cela ne vous est pas arrivé, ce n’est pas grave. Dieu vous a comblés, j’en suis sûr, de bien d’autres manières très belles et importantes pour votre cheminement dans la foi à la suite de Jésus-Christ. Cherchez d’abord le Royaume. Allez écouter l’histoire d’une personne qui n’est jamais écoutée ou vers celui ou celle à qui personne ne s’intéresse. Ainsi s’intéressera-t-elle peut-être à Dieu par votre geste.
J’ai été conçu à Odanak. J’ai par contre vécu le plus clair de mon enfance à Ste-Cécile de Milton, située à mi-chemin entre Granby et St-Hyacinthe. J’ai travaillé en usine durant plus de 10 ans à Granby.
J’ai étudié en soins infirmiers, en massothérapie et en aromathérapie. Le but est, bien sûr, pour moi de soulager le stress humain qui handicape bien des gens de nos jours. Je suis un travailleur manuel qui touche à tout. J’ai lu des centaines de livres durant mon adolescence, faute de télévision. Je suis père de deux extraordinaires jeunes filles, maintenant toutes les deux à l’université. Je m’intéresse beaucoup à l’œcuménisme, car j’ai très à cœur de tisser des ponts entre les différentes confessions religieuses. J’ai étudié avec beaucoup d’intérêt l’hindouisme et les différentes techniques de méditation orientale. Les méditations chrétiennes y trouvent la plupart du temps leurs source première. Aujourd’hui, je sors plus grand de toutes ces expériences diverses. L’autre, qui est différent et qui vient à moi, ne m’effraie pas ; bien au contraire, je l’accueille avec ce qu’il ou ce qu’elle porte. Jésus accueille la samaritaine, le centurion romain, etc. Il trouve même la foi du centurion Cornelius plus grande que celle de toute âme en Israël. La samaritaine le verra comme Seigneur et Maître, car Il connait tout de sa vie. Laisse ainsi Dieu te parler et te connaître, en l’acceptant sous ton toit.
Je suis originaire de Midland, en Ontario, où se trouve le Sanctuaire des martyrs canadiens. Ma vocation est née lorsque j’étais en 9e année. Comme je posais beaucoup de questions sur la religion, on m’a présenté un diacre, qui m’a grandement aidé et guidé sur mon chemin. Celui-ci m’a encouragé à devenir servant de messe. À ce moment-là, je n’étais pas allé à l’église depuis un bon moment et j’avais oublié en grande partie le déroulement de la messe, alors je suis heureux qu’il l’ait fait.
C’est ainsi que ma vocation a pris forme. Observer le prêtre et voir tout l’amour qu’il avait pour les autres et pour Dieu, lui qui avait tout abandonné pour Dieu, tout cela m’émerveillait. La vie a suivi son cours, et mon amour pour le Seigneur a continué de grandir. Je participais aux week-ends « Come and See » et je rencontrais d’autres jeunes de mon âge qui, comme moi, voulaient servir. Après mes études secondaires, alors que je me débattais encore avec l’appel de Dieu pour moi, j’ai travaillé avec les Jésuites au Sanctuaire. Mais je n’ai pas trouvé ce que je cherchais chez les Jésuites. Je suis donc allé travailler dans un refuge pendant cinq ans, toujours à la recherche de Dieu.
Au cours de ces cinq années, j’ai senti en moi le désir de servir les pauvres. Je ne connaissais pas vraiment les Franciscains, mais je savais que cela les inspirait aussi. J’ai trouvé la chaîne YouTube animée par le frère Casey Cole. Celui-ci est à peine plus âgé que moi de quelques années et il est franciscain. Visionner ses vidéos m’a donné envie d’en savoir plus sur les Franciscains. J’ai eu envie de vivre cette vie et j’ai senti que c’était ce que Dieu voulait de moi. J’ai donc écrit une lettre, j’ai participé à quelques réunions et j’ai fini par me retrouver là où je suis aujourd’hui. Avec le recul, jamais je n’aurais pensé passer du temps au Québec, apprendre le français et offrir ce que je suis au service de Dieu.
Je n’avais pas réalisé à quel point ma vie allait changer. Auparavant, j’avais un emploi normal, je vivais dans mon propre appartement et je sortais parfois prendre un verre avec des amis. Désormais, je vis dans une maison avec des gens que je ne connaissais pas avant, loin de mes amis et de ma famille. La plupart des gens diraient que c’est fou de faire ça, et j’aurais tendance à être d’accord avec eux. Mais c’est la confiance dans le projet de Dieu qui m’a conduit jusqu’ici. Je commence à me sentir en paix dans ma nouvelle vie. Bien sûr, les journées sont plus longues et j’ai encore du mal avec certaines choses, mais je me sens heureux de savoir que Dieu est toujours avec moi.
Est-ce la vie que Dieu veut pour moi ou s’agit-il simplement d’une pause sur ma route? Dieu veut-il que je reste ici pour que je sois accompagné en vue du prochain chapitre de ma vie? Peu importe où ce cheminement me conduira, je demeure convaincu que Dieu est avec moi.
Joyeux Noël et bonne année à tous!